La "Promenade européenne dans Bordeaux"
de
Bertrand Favreau

Un itinéraire européen dans divers lieux de Bordeaux

2011

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Ainsi, se présente ce premier itinéraire. Car, ce n'est qu'un itinéraire. Dans le passé. Dans Bordeaux. A moins qu'il ne soit qu'en Europe.
L'Europe ce sont d'abord les hommes. Il y a ceux qui sont venus, ceux qui sont partis. Qui s'en sont allés, volontairement ou involontairement. Ceux qui ont été mal reçus. Ceux qui sont venus en "vrai". Ceux qui ne sont venus qu'"en œuvres". Mais d'autres aussi, qui sont restés.

Ce n'est qu'une promenade, et il y en a bien d'autres. Il y a plusieurs façons de la faire et chacun la fera comme il voudra.
Les fervents de l'Europe des Nations pourront souhaiter une lecture nationale. Ils rechercheront l'Italie avec Bernini, le Marquis de Mantoue, Cagliostro, Garibaldi ou Manzu. Les germanistes emprunteront les pas de Hölderlin, Schopenhauer, Liszt ou Wagner. Les anglophile voudront croiser, parmi d'autres, John Locke, Arthur Young ou Richard Rodgers. Ou, les autrichiens célébrer l'empereur Joseph II. Les hispanisants se tourneront vers Teresa Cabarrus, Goya et les Afrancescados. Au contraire, les mélomanes préféreront, sans doute, se réserver à Pierre Rode, Liszt ou Wagner. Les amoureux des arts se limiteront, peut être, aux legs du Moyen Age, de la Renaissance, du XVIIIème, du Romantisme, ou aux traces de Bernini , de Goya, de Visconti et de Manzù.
Quant à ceux qui affectionnent les blessures de l'histoire, ils se retourneront vers l'Antiquité, les guerres d'Italie, la Révolution française ou le Second Empire .
A quoi bon visiter tant de lieux qui ne sont plus, dira-t-on ? Mes amis d'Europe ne m'en voudront pas de retrouver, ici, le périple qu'ils ont fait avec moi, dans l'ordre ou dans le désordre, en tout ou en partie, de jour ou de nuit. Ils le savent, il reste encore un peu de l'âme de ceux qui sont venus. Les lieux demeurent quand les hommes ne sont plus. Aussi bien les lieux présents, intacts ou transformés, que les lieux disparus, enfouis à jamais.
Ce ne sont pas des textes mais des prétextes. Des prétextes pour des instants enfuis. Un contexte pour que revivent des lieux détruits. L'Europe vaut bien tous les prétextes.

Etape par étape :

L'hôtel du Chapeau Rouge. - 1, Place Jean Jaurès. Le regard des Schopenhauer. - 4 place Jean Jaurès. Les fontaines de Visconti. - Place de la Bourse. La victoire de Fornoue. – Place du Palais. Les chemins d'Ausone. - Cours d'Alsace-Lorraine . Les Caprices de Rode. - 21, rue du Loup . Le "Cercle musical" d'Emerigon. - 32, Rue de Cheverus. La chapelle des Irlandais. - 17 place Pey Berland. Le cardinal de Manzù. - Cathédrale Saint André. L'ombre de Woodstock. - 3, Place Pey Berland. Le Palais de Rogers. - Rue des Frères-Bonie. L'Ange de Bernini. - Eglise Saint-Bruno . Rue François de Sourdis. . L'Hôtel de l'Empereur. - 13 Cours G Clemenceau. L'élixir de Cagliostro. - 15, Cours Georges Clemenceau.

La médaille de Franz Liszt. - 62,64 du cours de l'Intendance . La Mort de Goya. - 57 Cours de l'Intendance. Le restaurant des Rois. - 5, rue Montesquieu. Le testament de Goya. - Rue Mably. Le Gesù de Bordeaux. - 1 Rue Mably. Le Souvenir d'Hölderlin . - 37 allées de Tourny. L'Ouverture de Beck. - 35, Rue Huguerie. Le "Bal des Anglais". - 23 Cours de Verdun. Le rêve brisé de David Johnston. - 29 cours Xavier Arnozan. Les amours de Wagner. - 6, Cours du XXX Juillet. John Locke et le vignoble de Pontac. - 1, rue des Piliers de Tutelle. Victor Hugo, l'Allemagne l'Italie,l'Europe,l'Humanité. – Place de la Comédie. ...à suivre....

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© Bertrand Favreau 2011-2014

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